Née de parents « bohémiens », le père pianiste et de la très jeune mère, poète, dans l’écran vert des forêts Vosgiennes, à Épinal, c’est le piano qui motive ses premiers pas debout. Le saxophone prendra le relai à l’âge de 9 ans. Angèle grandit dans un univers artistique, mais communautaire et hippie.
Suite à un choix parental sa vie se poursuit en Autriche au sein d’une communauté ou elle jouera du saxophone soprano dans Le petit « Big Band » de l’école privée. Le saxophone ne la quitte plus jusqu’au jour ou des abus sexuels la coupe de l’enfance, de l’envie, de l’estime, la coupe d’elle même.
Seulement vers ses 27 ans, en promenant sa toute petite fille fraîchement née, elle recommence à chanter. Cela la ramène à l’envie de faire de la musique, elle ressort le saxophone de sa housse et prends des cours.

Une rencontre importante avec le jeune musicien, producteur et chanteur Fabian Exter alias JUNOTO en 2002 mène à une collaboration fructueuse. La première chanson dont Angèle compose mélodie et paroles est née ; « Il fait beau » ! En elle ce réveille tous ses rêves, mais aussi toutes ses peurs.
Leur collaboration s’arrête malheureusement suite à un déménagement. Mais sa motivation et l’amour pour et de sa fille lui donne le courage, elle prend des premiers cours de saxophone à 30 ans environs.
Deux ans plus tard, de retour en France pour monter et gérer une Crêperie en Bretagne elle intègre un atelier de théorie musicale. Elle s’entraîne tous les jours, puis va jouer dans un bar qui propose les Jam Session Jazz. Elle se retrouve devant un public, et cela lui cause du trac, si fort qu’elle se sent brûler des oreilles et perdre complètement ses moyens, mais elle continue l’apprentissage.
En 2010 elle s’inscrit au conservatoire et poursuit un parcours diplômant en Jazz jusqu’en 2016. Durant ces années elle travaille, apprend, étudie, joue le saxophone, compose et élève sa fille seule. Puis les premières petites formations se créent et elle donne des concerts localement.

2012 elle monte un premier groupe féminin de Bossa Nova, puis ensuite elle entre dans un Big Band, « le Culinaro Jazz Band », puis rejoint un groupe de Jazz éthiopien « Addis Black Mamba » à Toulouse en 2013. A Toulouse, Angèle fini ses études et commence à travailler comme professeur de saxophone en parallèle car en 2016 elle monte un Trio autour de ses compositions Jazz et fait quelques concerts.
En 2016 elle collabore avec son petit frère Cosimo Flohr, devenu ingénieure de son, pour produire le morceau «Leaving » dans un style électro-pop. Angèle entame la production de ses chansons pop, composées au fil des années entre 2007 et 2017 avec le musicien et producteur Juhani Sinkkonen et enregistre l’EP « GOLD » en 2017.

En 2018 Angèle joue avec le groupe professionnel et féminin : « Le Wonderbrassband », une importante expérience dans la musique live car les concerts se passent aussi dans la rue, puis intègre chorégraphie et chant.

A partir de Septembre 2018 Angèle poursuit son parcours depuis la ville de Berlin et monte des projets de musique Live et publie son EP !

La voi(e)x s’ouvre et le chant reviens en option ! L’épreuve ultime, chanter devant un grand public l’attire mais l’inquiète aussi. Le public va t’il accepter une femme de son âge ?